RESISTONS A LA REPRESSION !
21 nov. 2009
Pourquoi nous avons occupé l’Institut Culturel Italien de Paris.
Pubblié Nationaliste France a samedi, novembre 21, 2009 étiquettes: culturel, g8, Gênes, institut, italien, occupation, solidarité 0 commentiRESISTONS A LA REPRESSION !
12 nov. 2009
Rassemblement
Pubblié Nationaliste France a jeudi, novembre 12, 2009 0 commentiAu même moment, les flics et le préfet, responsables de la répression, des tortures de l’école Diaz et de la caserne du Bolzaneto, de l’assassinat de Carlo Giuliani, sont blanchis.
Vendredi 20 novembre - 17h30
Place de la République
M° République
Réunion pour organiser la suite de la mobilisation
Dimanche 22 novembre - 17h
CICP, 21ter rue Voltaire
M° Rue des Boulets
7 nov. 2009
S'organiser face à la répression
Pubblié Nationaliste France a samedi, novembre 07, 2009 0 commentiLE 9 OCTOBRE 2009, LA JUSTICE ITALIENNE a condamné en appel 10 inculpés du contre-sommet du G8 de Gênes de 2001. Ils ont reçus, pour « destruction et saccage », des peines de prison hallucinantes.
CARLO A. : 8 ANS
CARLO C. : 8 ANS
MARINA C. : 12 ANS ET 3 MOIS
LUC F. : 10 ANS ET 3 MOIS
ALBERTO F. : 10 ANS
INES M. : 6 ANS ET 6 MOIS
FRANCESCO P. : 15 ANS
DARIO U. : 7 ANS
ANTONIO V. : 8 ANS
VICENZO V. : 13 ANS ET 3 MOIS
48 avant, 45 flics étaient blanchis ou presque. Un quelquonque préfet, alors chef de la police ainsi que d'autres membres de la hiérarchie qui ont dirigé la répression, ont été acquittés.
La répression a fait un mort, Carlo Giuliani, 23 ans, tué par balles. Plusieurs centaines de blessés. Des violences dont les exactions de l’école Diaz où était installé le centre de média indépendant et où dormaient des centaines manifestants arrêtés puis séquestrés pendant trois jours dans la caserne du Bolzaneto.
LES JOURNEES DE GENES ont vu la réunion pratique et puissante d’une opposition à la réunion des chefs d’Etat de la planète, et plus généralement à l’ordre économique mondial. Réunion internationale, forum social ; 300 000 personnes.
HUIT ANS APRES, CE 9 OCTOBRE, les peines prononcées sont très, très lourdes.
La disproportion est éclatante entre les chefs d'inculpation qui touchent des destructions de biens matériels et ces cent années de prison au total.
Ce n'est pas telle ou telle action individuelle, telle ou telle personne que la justice italienne punit. C'est l'ensemble des événements politiques du contre-sommet qui se trouvent sanctionnés. Ces 10-là paient pour toute l'action collective, pour tout le mouvement social et politique qui a eu lieu à Gênes. Cette décision de justice ressemble à un grand signal de terreur pour toutes celles et ceux qui contestent l'ordre social. Elle poursuit la répression sauvage du contre-sommet. Ces procès sont la deuxième vague de vengeance de l'Etat italien. Pour que la lutte contre l'injustice sociale et les rapports économiques sauvages, les conflits qu'ils génèrent soient cantonnés dans des formes invisibles, aseptisées qui ne gênent pas réellement l'ordre établi.
La tolérance du pouvoir envers les formes de révolte non autorisées n’a cessé de diminuer et, alors que la conflictualité sociale tend à s’aggraver,ces condamnations marquent un nouveau pas dans le délire répressif en cours en Italie comme ailleurs. Notre pays ne manque lui aussi pas d’exemples dans ce domaine, comme le montrent les récents évènements de Poitiers (une manifestation anticarcérale ayant débouché sur le bris de quelques vitrines) après lesquels un homme a été condamné à quatre mois de prison ferme « pour jet de pile » sur la police, puis un autre interpellé lors d’une manifestation de soutien consécutive pour avoir comparé publiquement l’officier de police à un collabo célèbre.
En dehors du fait que les condamnations de Gênes dépassent toutes les bornes de l’entendement, et demeurent même sans commune mesure avec les peines les plus dures infligées pour ce genre d’actes, elles sortent totalement des règles les plus ordinaires du droit pénal. Les personnes condamnées se voient infliger, pour quelques dégâts matériels (des bris de vitrine), des peines que nombre de meurtriers ne purgeraient pas.
Dans ce cas, comme dans ceux où il maquille des assassinats sous des accidents de la route, comme à Villiers-le-bel, ou à Fréjus récemment, l’Etat réprime en faisant fi des règles qu’il s’est lui même imposé.
Quand il protège les siens contre les poursuites judiciaires que des affaires de corruption ou de moeurs pourraient entraîner, il outrepasse également la légalité. C’est que le droit est traversé par les rapports de forces qui existent au sein de la société, et que parfois il n’a pas eu le temps de s’adapter aux nouvelles pratiques de la domination, alors sa sacro-sainte indépendance est violée, mais cela fait bien longtemps que ce n’est plus une sainte-nitouche…..
La plupart du temps, le droit s’adapte, et en nos temps de répression tous azimuts, cela donne les législations antiterroristes, qui permettent de torturer des Irakiens, ou d’enfermer des épiciers communistes. Si la justice a été un temps garante des libertés individuelles contre l’arbitraire de l’Etat, aujourd’hui elle n’est plus qu’un des accessoires entre les mains de l’arbitraire étatique, qu’il utilise selon ses humeurs. Ceux qui quémandent auprès de l’appareil judiciaire un peu de justice sociale, prennent cette bureaucratie de tribunaux et de prisons pour la garantie d’un monde d’amour et de paix, ceux qui préfèrent manifester entourés de « gardiens de la paix » plutôt qu’aux côtés de briseurs de vitrines ne font que retarder un peu l’émancipation des exploités par eux-même.
Nous appelons à ce qu’une solidarité en actes se manifeste un peu partout contre ces procès intolérables. Nous appelons à ne pas céder à l’intimidation et à ne pas oublier qu’ici comme ailleurs, le pouvoir à de bonnes raisons lui aussi de trembler. Nous appelons ainsi à participer à la
MANIFESTATION DU 8 NOVEMBRE CONTRE LES PRISONS.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
POUR ORGANISER DES ACTIONS FACE À LA RÉPRESSION
MARDI 10 NOVEMBRE À 18HEURES AU CICP
9 oct. 2009
G8 2001, un siècle de prison pour le "black bloc". "Les charges de la Via Tolemaide étaient illicites"
Pubblié Nationaliste France a vendredi, octobre 09, 2009 étiquettes: 2001, black bloc, g8, Gênes, prison, tribunal 1 commentiGÊNES – Un siècle de prison pour les manifestants qui ont "dévasté" et "mis à sac" Gênes lors du G8 en 2001. Quarante-huit heures après l'acquittement du préfet Gianni De Gennaro, des mesures sévères sont tombés sur dix Black Bloc supposés : 98 ans et 9 mois de prison au total. Des prescriptions et des acquittements ont été délibérés pour les quinze autres accusés, qui ont participé aux émeutes, mais dont l'action a été atténuée par la charge illégitime des forces de l’ordre. La deuxième section de la Cour d'Appel de la capitale ligure a lu le jugement autour de midi : Vincenzo Puglisi a été condamné à 15 ans de prison, Vincenzo Vecchi 13 ans et 3 mois, Marina Cugnaschi à 12 ans et 3 mois. «Des peines que l'on n'inflige pas même aux meurtriers. Et si ces gars-là ont commis un crime, il est contre des choses, des objets. Pas contre des gens." "En frapper dix pour en éduquer des millions", a protesté la défense en salle. Déconcertés, les défenseurs demandent les motivations du jugement - il faudra attendre trois mois – et parlent de «décision incroyable» : «Nous avions compris, après les récents jugements, qu'un mauvais coup se préparait, mais il y a ici des accusés qui ont pris plus de dix ans pour avoir brisé une vitrine et c'est tout ", a déclaré, amer, l'avocat Roberto Lamma.
Maria Rosaria D'Angelo, présidente de la Cour, a partiellement modifié la décision prise en Décembre 2007 : le total des peines diminue à peine - dix ans en moins - mais devient dur face aux soi-disant Tute Nere. Les juges ont confirmé que la charge de la police de la Via Tolemaide, en début d'après midi du 20 Juillet, était illégale. Cette attaque contre le cortège no-globals a créé l'enfer dans lequel Carlo Giuliani a trouvé la mort . Massimiliano Monai, le jeune homme qui était à côté de lui dans l’attaque de la camionette des carabinieri - et rebaptisé "l'homme à la poutre" - avait été condamné en première instance à cinq ans de prison : le tribunal a déclaré " ne pas avoir droit de procéder pour cause de prescription".
"C'est un honneur d'avoir participé, en tant qu'homme libre, à une journée de protestation contre l'économie capitaliste", a déclaré Vincenzo Vecchi. Carlo Cuccomarino a été condamné à 8 ans. Dix ans et neuf mois pour Luca Finotti. Pour Ines Morasca, six ans et six mois. Dix ans pour Alberto Funaro, sept pour Dario Ursino. Antonino Valguarnera avant le G8 avait servi dans l'armée italienne en Bosnie, et y avait gagné des prix. Impliqué dans un événement très contesté - d'après la police il aurait lancé des cocktails Molotov, qui n'ont jamais été trouvés - a été condamné à huit ans. En attendant, il s’est inscrit à l'Université et il a travaillé pour payer ses études ; il lui manque un examen pour obtenir le diplôme. Et l'armée lui a écrit, en lui offrant une place en raison de son expérience passée. Mais si la Cour de Cassation confirme la décision d'aujourd'hui, pour lui - comme pour les autres – les portes de la prison s'ouvriront.
Traduit d'un article de "La Repubblica"
4 juil. 2009
Vicenza : Des affrontements entre les manifestants et la police
Pubblié Nationaliste France a samedi, juillet 04, 2009 étiquettes: affrontements, Italie, manifestation, vicenza 0 commentiLa legal team, les numéros à appeler en cas de refus aux frontières : http://www.legalteamitalia.it/new/
29 juin 2009
Naples: "NOUS SOMMES ÉTUDIANTS, NOUS VOULONS L’IMPOSSIBLE !"
Pubblié Nationaliste France a lundi, juin 29, 2009 étiquettes: Abruzzes, g8, Italie, L'Aquila, manifestation, révolte 0 commenti27 juin 2009
Levée de l'accord de Schengen durant le G8
Pubblié arnaud a samedi, juin 27, 2009 étiquettes: g8, Italie, manifestation, Schengen 0 commentiQuant à l'ennemi intérieur, le plus tenace, il sera tenu à bonne distance par pas moins de quinze mille agents des forces de l'ordre.
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